Matériaux réduisant les consommations d’eau sur un sol de travail équestre

Matériaux réduisant les consommations d’eau sur un sol de travail équestre

Les sols des carrières, manèges, et autres aires de travail équestres, nécessitent en général de grandes quantités d'eau pour garantir leur bon fonctionnement. Or des moyens existent pour diminuer les consommations en eau qui en découlent.

Les types de sols avec les plus faibles besoins en eau :
Sol forestier ou sol vivant : copeaux de buis et d’humus, ne nécessitent pas d’arrosage
Sol composé de granulats de caoutchouc dont une partie est coulée dans une résine comparable à une piste d’athlétisme. Il s’agit d’un sol qui ne nécessite pas d’arrosage.
L’amortisol qui est un revêtement composé de feutre et ne nécessitant aucun arrosage

Matériaux à ajouter au sol :
Ajouter un rétenteur d’humidité au sable. Il s’agit d’un copolymère d’origine organique se présentant sous la forme d’une poudre blanche, il est réparti sur le sol à la volée à hauteur de seulement 20 g/m² (une cuillère à soupe) puis mélangé sur les premiers cm du sol d’un coup de herse rapide. Sa capacité de rétention d’eau est très importante. En fonction du sable, il permet d’économiser entre 60 à 80 % d’eau.
Fibrer le sable pour augmenter sa cohésion, sa perméabilité et sa capacité à retenir l’eau. Un sol avec un fibrage adapté permet d’économiser jusqu’à 30% d’eau .
Sous couches constituée de dalles pour le drainage du sol.
Copeaux geo textile : Ils vont stocker l’eau pour la redistribuer au fur et à mesure que le sol sèche. 
Remplacer l’eau par un liant qui ne s’évapore pas. Il existe aussi divers procédés brevetés emploient en outre des mélanges de vaseline et/ou de cires. Ces processus de fabrication permettent de supprimer totalement ou quasi totalement l’arrosage et rendent les surfaces traitées quasiment insensibles au gel. La réussite de telles réalisations dépend tout d’abord de la mise au point du mélange sable/ liant et, selon le fabricant, de fibres, copeaux, granulats... dont la fonction est d’améliorer les qualités mécaniques (de portance, de cohésion, d’amortissement et de résilience) du mélange.

Bonnes pratiques :
Sub-irrigation : Irrigation par le sol, pour permettre un taux d’humidité constant.
Limiter les pertes d’eau : la température et le vent sont les deux principaux facteurs d’évaporation, donc il faudra favoriser l’arrosage de nuit.
Pour les terrains en herbe, privilégier des variétés à faibles besoins en eau comme des variétés de chiendents sélectionnées en zone méditerranéenne (Bermua grass, kikuyu…). En zone plus froide, comme au nord de la France, on utilisera préférentiellement des ray-grass alors qu’entre deux, on préfèrera l’utilisation de fétuques élevées pour la qualité de leur enracinement. Dans le choix de la variété, on tiendra évidemment compte de sa tolérance au stress hydrique.

Crédit photos : Ecovégétal, ferme équestre d'Yggdrasil (labellisée EquuRES)